Focus sur Anna Gavalda, une autrice coup de cœur de la librairie
Ensemble, c’est tout d’Anna Gavalda (J’ai Lu - 9,50€)
«Et puis, qu’est-ce que ça veut dire, différents? C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes… Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences.»
Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant, elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l’existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l’idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l’amour – appelez ça comme vous voulez, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c’est la théorie des dominos, mais à l’envers. Au lieu de se faire tomber, ils s’aident à se relever. Plus de vingt ans après la sortie de son premier roman, la maison d’édition, nous propose de nouvelles couvertures !
L’échappée belle d’Anna Gavalda (J’ai Lu - 7,20€)
«Le petit Bourgueil était bien frais. Nous avons rongé des rillons, mordu dans des tartines de rillettes épaisses comme des édredons, savouré des tomates tièdes, du fromage de chèvre et des poires du verger. […] Nous avons parlé des mêmes choses qu’à dix ans, qu’à quinze ou qu’à vingt ans, c’est-à-dire des livres que nous avions lus, des films que nous avions vus ou des musiques qui nous avaient émus […] Allongés dans l’herbe, assaillis, bécotés par toutes sortes de petites bestioles, nous nous moquions de nous-mêmes en attrapant des fous rires et des coups de soleil.»
Simon, Garance et Lola, trois frères et sœurs devenus grands s’enfuient d’un (très chic et très rasoir) mariage de famille pour rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide d’un château que personne ne visite. Oubliant, pour quelques heures, conjoint, chagrins, contraintes et mondanités, ils vont s’offrir une dernière belle journée d’enfance.
Des vies en mieux d’Anna Gavalda (J’ai Lu - 8,90€)
«Il arrive toujours un moment où il faut aller chercher sa chance par la peau du cou et essayer de l’émouvoir en misant le tout sur le tout.»
Billie a 13 ans. Elle n’a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. Sa vie s’illumine.
Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle comprend qu’elle n’a plus rien à perdre.
Yann a 26 ans. Au cours d’un dîner chez son voisin de palier, il réalise que sa vie est sans intérêt et qu’il doit la recommencer.
Trois jeunes gens d’aujourd’hui, trois cœurs affamés, qui préfèrent encore se tromper de destin plutôt que de n’en forcer aucun.
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part d’Anna Gavalda (J’ai Lu - 7,50€)
«Quand j’arrive à la gare de l’Est, j’espère toujours secrètement qu’il y aura quelqu’un pour m’attendre. C’est con. J’ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là, et que Marc n’est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j’ai toujours cet espoir débile.»
Douze nouvelles délectables. Anna Gavalda est douée pour croquer les gens. Elle fait parler aussi bien une Parisienne qui drague boulevard Saint-Germain, qu’un organisateur de concert rock qui, à l’aube de la quarantaine, tombe amoureux d’une photographe, qu’un jeune militaire complexé par la réussite de son frère, qu’une vétérinaire violée par des Normands éméchés, qu’un gosse qui a eu un accident avec la voiture de son père, qu’un comptable qui vit avec ses deux sœurs et a une folle envie de la responsable des ventes. À chaque fois, c’est la justesse du parler et du ton qui est remarquable. Des fous rires, des pleurs avec des gens ordinaires. Gavalda a un cœur gros comme ça.